Gestion du stress

Les origines du mot stress

Le mot stress a plusieurs origines et donc plusieurs significations.

Le stress vient du latin stringere qui signifie «rendre raide», «serrer», «presser».

Cette racine latine est reprise assez tôt par la langue anglaise où elle est assimilé au mot “distress”, qui signifie détresse mais aussi étroitesse. C’est par ce biais qu’une extension de la signification du mot “stress” s’est faite en référence à certaines difficultés de la vie, à l’adversité et à ses conséquences.

Le terme stress désigne maintenant à la fois l’agent responsable du problème, la réaction à cet agent et l’état dans lequel se trouve celui qui réagit.

On parle bien sous le même terme de l’agression, de la capacité d’adaptation face à cette agression et des conséquences. On retrouve donc sous le mot stress :

– La cause, c’est-à-dire l’agression ou la pression qui provoque le stress.

– La réaction initiale : l’adaptation de l’organisme à cette agression. C’est cette réaction et les processus physiologiques qui l’accompagnent qui sont à l’origine du stress.

La ou les conséquences de ce stress : ses répercussions sur la santé.

Un peu d’histoire

C’est beaucoup grâce aux travaux de l’endocrinologue canadien d’origine autrichienne Hans Selye, menés au cours du XXe siècle, que l’on comprend les mécanismes biologiques du stress – ce qu’il a d’abord appelé le « syndrome général d’adaptation ». Il a identifié et défini le célèbre « fight or flight response » : ce qui se passe quand l’organisme monopolise ses ressources pour dominer la situation ou la fuir. C’est aussi à Selye que l’on doit d’avoir choisi le mot stress (en anglais : tension mécanique) et de l’avoir imposé en français. Il appelait le bon stress « eustress » et le mauvais « distress ».

Par la suite, le biologiste français Henri Laborit a étudié ce qui se passe quand la personne ne peut ni dominer la situation, ni la fuir : ce qu’il a appelé l’« inhibition de l’action ». Cette « paralysie situationnelle », a-t-il démontré, conduit précisément à des désordres neuro-psycho-immulogiques. Laborit est également célèbre pour avoir fait l’« éloge de la fuite », qui serait un recentrage de nos objectifs afin de sauver notre peau… de l’intérieur. Quant à l’Américain Richard Lazarus, on lui doit d’importantes études sur le stress psychologique et sur l’efficacité des moyens que les gens adoptent pour y faire face (coping).

Depuis les années 1960, des milliers de recherches ont été menées dans différents secteurs (l’immunologie, la cancérologie, la neuropsychologie, etc.) sur les multiples facteurs intervenant dans chacune des phases du stress, et sur les impacts du stress sur la santé. Il en reste pourtant encore beaucoup à découvrir, notamment sur les liens entre l’esprit et le cerveau, c’est-à-dire entre la psychologie et la physiologie.

Les composants du stress

Quand on parle de stress, il y a forcément les trois éléments suivants, agencés selon des combinaisons extrêmement variables :

L’agent de stress, ou sa source : un stimulus d’ordre physique, mental, social ou émotionnel survient auquel il faut s’ajuster. Le stimulus peut être mineur (contravention) ou important (déménagement), positif (un mariage) ou négatif (un conflit), exceptionnel (une intervention chirurgicale) ou constant (un horaire trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un accident), etc. Mentionnons aussi que le stress peut être d’ordre physiologique, et causé par des événements comme un médicament, une blessure ou un coup de froid, puisque l’organisme doit modifier sa chimie pour y réagir. Le manque de stimulation peut aussi créer du stress. Mais on se préoccupe surtout, aujourd’hui, du stress lié au mode de vie et plus particulièrement du stress psychologique.

La réaction de stress. Lorsque le cerveau sonne l’alerte, des réactions physiologiques immédiates – comme l’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d’adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation. S’ils persistent au-delà du temps nécessaire pour « fuir le tigre ou l’assommer », ces mécanismes donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.

L’attitude. L’intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et donc de la perception qu’a l’esprit du stimulus en question – le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant. Par exemple : un retard de cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu’on va rater le train, ou si le cerveau imagine un autre scénario catastrophique – ce qui peut être le cas si notre éducation nous a férocement dressés à la ponctualité. Une attitude négative ou des attentes irréalistes donnent également lieu à des problèmes de stress.

En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique, de l’organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.

Les symptômes du stress

Les symptômes physiques Les symptômes émotionnels et mentaux Les symptômes comportementaux
 

– les tensions musculaires

– les problèmes digestifs

– les problèmes de sommeil ou d’appétit

– les maux de tête

– les vertiges

– le souffle court

– la fatigue

 

– l’agitation

– l’irritation

– l’indécision

– l’inquiétude

– l’anxiété

– le manque de joie

– la mélancolie

– la baisse de libido

– la difficulté à se concentrer

– la faible estime de soi

 

– la perception négative de la réalité

– la désorganisation

– plus de difficulté dans les relations

– l’absentéisme

– la tendance à s’isoler

– l’abus de télévision

– la consommation accrue de tabac, de caféine, de sucre, de chocolat, d’alcool, de drogues

– l’évitement des situations exigeantes

 

À la recherche du bon stress

On a tendance à l’ignorer, mais les réactions de stress sont normales et utiles. Dans de nombreuses circonstances, on parle donc de « bon stress ». On sait, par exemple, que le niveau de performance au moment d’une tâche est meilleur lorsqu’il y a une certaine dose de stress, car celui-ci permettrait de stimuler la motivation, de mieux juger les paramètres de la situation et de se préparer en conséquence. Plusieurs personnes, d’ailleurs, aiment cette excitation du stress et la recherchent – dans la compétition, par exemple.

Chez d’autres, moins chanceux, les réactions de stress sont si intenses ou si durables, même dans des situations courantes, que cela nuit à leur fonctionnement social et professionnel. Et chez certains, le système nerveux tarde à enclencher l’indispensable réaction de détente, même après la disparition de l’agent de stress.

Bref, il existe des « tolérants » au stress et des « intolérants », mais on pourrait aussi définir une troisième catégorie de personnes : les « accros » de l’adrénaline. Ce sont de gros travailleurs, des workaholics, des gens à la vie sociale intense qui courent sans cesse, mais qui ne voudraient pas se passer du stress, car il leur permet de se sentir « vivants ». Or, celui-ci risque de les rattraper dans le tournant, comme en fait foi la fréquence des maladies cardiovasculaires chez ce type de personnes. À noter toutefois que le stress ne dépend pas de l’intensité de l’action, mais de celle de la tension – puisqu’il y a des gens très actifs qui sont aussi très détendus alors que des gens peu actifs peuvent être très tendus.

Le stress se manifeste donc de différentes façons selon les personnalités, et les solutions varient également en fonction de la personne. Précisons que les enfants et les adolescents sont aussi sujets au stress, qui peut être généré par des situations à la maison, à l’école ou entre camarades.

Stress aigu ou chronique?

Quand les symptômes provoqués par les réactions de stress sont intenses au point de nuire temporairement aux occupations normales, on parle de stress aigu. Ce problème peut se manifester après un événement traumatisant (la mort d’un proche, un accident, une perte financière, etc.), ou dans l’expectative d’un événement très déstabilisant. Par définition, les malaises aigus sont temporaires, mais ils peuvent se répéter à une certaine fréquence.

Le stress chronique, par contre, est un état permanent auquel on connaît plusieurs causes :

– une personnalité anxieuse qui rend particulièrement sensible aux agents de stress;

– une situation difficile et persistante que la personne n’arrive ni à modifier ni à fuir : un emploi précaire, un revenu insuffisant pour les responsabilités financières, le harcèlement d’un supérieur, la responsabilité d’un parent malade, un enfant difficile, une relation de couple conflictuelle ou instable, etc.;

– plusieurs situations stressantes qui se chevauchent dans le temps.

Les personnes souffrant de stress chronique n’en sont pas toujours conscientes, ou pensent qu’il n’y a rien à faire. Elles peuvent aussi souffrir, ponctuellement, de crises de stress aigu.

Comme on le sait, ce qui est considéré comme « stressant » varie énormément d’une personne à l’autre. Cela dit, certaines situations stressent la plupart des gens; ce serait le cas, notamment, de la grossesse, l’éducation des enfants, la difficulté de concilier travail et famille, la retraite et l’isolement social.

Les conséquences d’un stress non géré peuvent être graves.

Le stress, c’est aussi les dommages directs que nous provoquons sur notre organisme si nos capacités d’adaptation sont dépassées : en incapacité de se défendre, l’organisme est exposé à de véritables dysfonctionnements.

Ce sont nos processus physiologiques internes qui sont désorganisés, notre propre équilibre qui est perturbé. Au début sans conséquences visibles, ces dysfonctionnements vont bientôt être responsables, si rien n’est fait, de problèmes de santé voire même de maladies spécifiques.

Il est donc essentiel :

– De mesurer les agents stresseurs auxquels nous sommes exposés chaque jour

– De mettre en place des solutions pour réduire la fréquence et l’intensité de ces agressions

– De prévoir des activités anti stress efficaces

Le stress est souvent considéré à tort comme une maladie.

Le stress n’est pas une maladie : tout le monde semble d’accord sur ce point.

Il peut être considéré comme un facteur de risque de certaines maladies d’origines multiples, dont certaines sont dites psychosomatiques, établissant ainsi un lien entre l’origine pyschique et l’origine somatique.

Le lien entre le stress et la survenue de certaines maladies est établi via l’incapacité de l’organisme à faire face, à mettre en place des procédures de défense efficaces quand il est soumis à de trop fortes pressions.

La fréquence avec laquelle vous êtes soumis à des agents stresseurs et leur intensité peuvent vous conduire à dépasser vos capacités d’adaptation et alors mettre votre organisme en danger : c’est à ce moment que vous êtes exposé à la survenue de certaines maladies.

Cette fragilité souvent non prévue, que vous n’avez pas eu le temps d’anticiper, vous expose. La siège et le type de maladie qui peut alors survenir est liée à la fois au type de stress que vous subissez et à votre propre vulnérabilité, à vos propres zones de faiblesse.

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